Histoire

Un peu d’histoire…

L’église dédiée à Saint Nicolas, construite début XVIIIème siècle, a un vrai clocher comtois à bulbe et un riche mobilier dont de très belles stalles en bois sculpté. Deux chapelles latérales ont été ajoutées en 1830. Devant l’église, une très belle croix de pierre érigée en 1503.

La rue Desault..

La rue principale de Vouhenans porte le nom de “Rue Desault”. Qui était donc ce personnage ?

Pierre-Joseph DESAULT (1738-1795) se distingua dés son enfance par une intelligence nettement au-dessus de la moyenne. Dés sa sortie du collège des jésuites, il entra en apprentissage chez un chirurgien avant d’arriver à Paris en 1764. Très vite, Desault enseigna à son tour la chirurgie et s’imposa par la qualité de son enseignement malgré sa diction dépourvue d’élégance du paysan franc-comtois qu’il était. En 1788, il se retrouva à la tête du service de chirurgie de l’Hôtel-Dieu et créa la première école de clinique externe. Il fut chargé, le 17 floréal de l’an 3, sur ordre du Comité de Sûreté Générale, d’aller examiner le jeune dauphin Louis XVII.

 

Les fours à chaux..

Le village est situé sur les pentes d’une colline calcaire du plissement jurassique : la Butte. La pierre calcaire, propre à la fabrication de la chaux, fut exploitée depuis 1850 jusqu’à 1960. La chaux était utilisée pour l’amendement des champs et dans la construction. Un ensemble de fours produisant 3 tonnes de chaux par jour. Au lieu-dit, la “Grange de la Vigne”, des vestiges de fours à chaud sont les témoins d’une activité qui a occupé jusqu’à 40 ouvriers. Dans les années 90, un four a été restauré sous la direction de la SHAARL (Société d’Histoire et d’Archéologie de l’Arrondissement de Lure). Il se trouve sur le sentier touristique du parcours de l’Onde.

La féculerie…

La féculerie de Vouhenans fut bâtie au début du 20è siècle au bord de l’Ognon. Un barrage fut construit sur la rivière et à l’aide d’un jeu de vannes, l’eau captée fournissait la force motrice actionnant les machines. Les pommes de terre transformées en fécule et amidon provenaient de Vouhenans et de toute la région. En 1934, la féculerie fut rachetée et devint une usine de production de petite métallurgie sous le nom “Usine des 3 Moulins”. Elle employa jusqu’à 60 ouvriers qui fabriquaient de l’outillage. L’exploitation a cessé en 1968.

Le blason de la commune…

De sinople à trois épis de blés tigés et feuillés d’or, à la roue de moulin de gueules cloutées d’argent et du champ brochant en pointe sur les tiges, le tout accosté de deux vergettes ondées d’argent. Ainsi se décrit l’emblème de Vouhenans.

Le fond de l’écu représente de manière stylisée le site de la commune arrosé par deux rivières : l’Ognon et le Rahin. De part et d’autre, une colline “allongée” : la Butte. Les épis de blé symbolisent l’agriculture, quant à la roue du moulin elle évoque le chirurgien Desault, né au Moulin Rouge. Les clous de la roue font référence aux lieux-dits : “le Moulin Vert” et “le Moulin Blanc”, aujourd’hui disparus.